Le chantier conduit par Nièvre Ingénierie a débuté lundi et doit durer au moins toute la semaine
Journal du Centre du 27/10/2023
RÉFECTION: Après le rabotage du “plateau”, les ouvriers purgent et renforcent les structures à chaque extrémité.
Les travaux de remodelage du carrefour du lycée et notamment du ralentisseur situé sur la RD 951 ont débuté lundi. La Ville a signé une convention avec l’agence technique départementale Nièvre Ingénierie, l’opérateur public du Conseil départemental qui a été désigné maître d’œuvre de ce projet.
« Il y avait des travaux à mener en urgence car il se délite peu à peu »
Aménagé il y a une dizaine d’années, le ralentisseur a été fortement abîmé par les passages fréquents, l’augmentation du tonnage et du gabarit des poids lourds, tracteurs, porte-grumes, camions de graviers. Pour le maire Nicolas Bourdoune, il était urgent de lancer ces travaux : « Malgré nos interventions répétées, il se délite peu à peu, ce qui pose également un problème pour le passage des véhicules bas », déclarait-il en juillet dernier.
Lors du vote de la délibération en conseil municipal, mardi 5 juillet (adoptée d’ailleurs à l’unanimité), le conseiller d’opposition Michel Carvoyeur s’était demandé si les derniers travaux effectués par Nièvre Ingénierie étaient aux normes réglementaires par rapport à la hauteur (de la voie), soulignant que cette portion de la route restait particulièrement dangereuse pour les deux-roues, surtout de nuit.
La conseillère municipale d’opposition Odile Maillard avait rappelé, de son côté, qu’elle avait abordé le sujet il y a trois ans déjà. « On avait alors alerté le gestionnaire. Aujourd’hui, on se retrouve à devoir consentir des frais de l’ordre de près de 40.000 € (un montant de près de 38.000 € avait été annoncé par la majorité) », avait-elle alors souligné.
L’objectif de ces nouveaux travaux, confiés à l’entreprise Merlot TP de Mesves-sur-Loire, est de couper les pentes sur la partie la plus endommagée, de les refaire sur une longueur beaucoup plus importante. « Avec des pentes beaucoup plus douces, nous devrions éviter des phénomènes d’impact pour les véhicules légers », explique Nicolas Bourdoune.
La bonne fenêtre de tir
Avant de poursuivre : « Nous avons profité d’une fenêtre de tir de quinze jours (les vacances scolaires de la Toussaint) pour effectuer ces travaux qui auront ainsi le moins d’impact possible pour la circulation ». Pour l’heure, les ouvriers ont procédé au rabotage de la chaussée du “plateau”, puis purgé pour mettre plus de structure à chaque extrémité du plateau. Ils ont repris le caniveau et l’avaloir qui permet l’évacuation des eaux pluviales sur les deux côtés. Devraient suivre la pose d’une couche de structure et celle d’enrobés. Ces opérations seront, bien sûr, conditionnées par la météo. Ces travaux ont nécessité la pose d’un alternat sur la route d’Armes. Leur montant s’élève à 45.000 € (TTC).